Le film

en deux parties de 52 minutes

 

 

Michel Meignant, cinéaste et psychothérapeute, est engagé depuis 2011 contre les méfaits de la violence éducative ordinaire. Ses deux films, Amour et Châtiments. Après l’abolition de la torture et de la peine de mort, l’abolition de la violence éducative (2011, 82mn) et L’Odyssée de l’empathie (2015, 105mn), co-réalisés avec Mário Viana, ont eu pour objectif d’aider les Français à ne pas reproduire eux-mêmes les violences subies. L’intention de Michel Meignant est également de soutenir le projet de loi interdisant les violences éducatives ordinaires, qui sera votée en France le 10 juillet 2019.

 

Avec Les chemins de l’empathie - La campagne « Toutes les 3 minutes », Michel Meignant rapporte que parmi les enfants ayant subi des violences (physiques, psychologiques, sexuelles), un certain nombre risquent à leur tour de devenir des adultes violents. Seule une véritable prise de conscience individuelle et collective est susceptible d’interrompre la reproduction intergénérationnelle des violences et des traumatismes. Avec ce nouveau film, Michel Meignant exprime son soutien à la campagne de prévention « Toutes les 3 minutes en France, un enfant est victime de violences sexuelles », initiée par le gouvernement français en septembre 2023.

 

La deuxième partie, L’empathie pour tous, délivre un message d’espoir fondamental : la résilience est possible, avec le soutien de professionnels qui recourent à des méthodes de psychothérapie telles que l’EMDR et l’ICV. Les films La légende de l’EMDR (2007, 67mn) et Life story - Intégration du Cycle de la Vie - ICV (2012, 35mn) nous apprennent en quoi comprendre son histoire, ses peurs et ses colères permet de mieux appréhender l’autre. Ce travail permet de développer sa propre empathie, sa capacité de compassion et d’amour, aussi bien envers les adultes que les enfants. Michel Meignant est ainsi convaincu que l’empathie peut concourir à la paix dans le monde, car « oui, la nature humaine est bonne », comme le soutient Olivier Maurel avec son livre éponyme (Robert Laffont, 2009).